La prochaine séance aura lieu mardi 12 janvier 2010 à 17h dans les locaux de Baud-Bovy :
Le thème unique sera : « De quelques jardins en Toscane », par M. Alain Junod. Il évoquera pour nous quelques découvertes faites récemment en Toscane. Rappelons que M. Junod nous avait déjà donné une très belle présentation sur la Turquie orientale, à la croisée des cultures, en mars dernier.
A ce jour, depuis la création du groupe à fin 2008, nous avons totalisé 11 séances, avec 21 présentations, et la liste des membres ayant assisté au moins une fois aux séances est longue d’une cinquantaine de noms. L’assistance moyenne aux séances est d’environ 20 personnes. Les 6 ateliers photos organisés au printemps et en automne 2009 ont été suivis par 14 personnes, dont 1 a suivi les 6 ateliers et 2 ont suivi 5 ateliers.
Les deux cartes du monde et de l’Europe ci-dessous situent les lieux (points rouges) ayant fait l’objet d’une présentation à ce jour.
Le monde est vaste, et les régions qui nous restent à découvrir sont immenses. Alors courage, et inscrivez-vous pour présenter vos propres découvertes.
Les sujets des deux séances suivantes sont déjà connus :
« Brunei » par M. Michael P. Brown le 9 février 2010, et
« De Genève à Jérusalem à pied » par M. Jean-François Duchosal le 9 mars 2010.
Nous vous rappelons que les séances sont ouvertes à tous les membres d’Uni3.
Ouverture de séance avec:
Week-end à Venise par M. Klaus Dellamaria
San Marco
San Giorgio
Murano
M. Dellamaria nous a emmenés, dans cette brève présentation d’ouverture de programme,
à la découverte de sa vision de Venise, au moyen d’un diaporama d’une douzaine de minutes agrémenté d’un accompagnement musical. Première présentation sous cette forme du diaporama, qui convient très bien pour des interventions courtes, où l’image se suffit à elle-même et ne demande pas de commentaire du présentateur. Très belles vues d’une ville où tous les angles semblent permettre la réussite de photos spectaculaires ! La succession d’images sans paroles augmente encore l’impression de ballade au gré du hasard, comme il fait bon le faire pour un court passage d’un week-end.
Bhoutan (suite et fin)
par M. Yves Finet
Présentation de diapositives prises lors d’un voyage effectué en 2003.
M. Finet photographiant
Monastère de Kyichulakhang
Intérieur d'un parodzong (petit château)
Vallée de Paro
Sur la piste de Taktsang
Taktsang
Suite et fin de la visite au Bhoutan commencée lors de la séance du 12 mai 2009 par M. Finet. Cette fois-ci, le voyage vers l’est du pays s’est poursuivi depuis Thimphu vers Simtokha, puis Mendegang, le long de la rivière Punaka, avec de multiples chortens le long de la route, de différents styles : cubiques pour le style bhoutanais, en cône renversé pour le style tibétain, et en dôme pour le style népalais. Visites des palais royaux et monastères (les dzongs) avec leur architecture si particulière et leurs charpentes tellement décorées, traversées de villages où les enfants adorent se faire photographier – pays paisible et comme hors de l’agitation de notre monde occidental. Un dernier trek, avec les chevaux portant les bagages, les haltes dans de petites clairières, les tentes. Vue dégagée sur une vallée aux riches rizières, puis retour vers le coeur historique du pays, Jakar.
On ne peut que rêver d’aller un jour (de préférence en automne, la meilleure saison) dans ce pays encore un peu secret, à l’accès si restrictifpour les étrangers, mais visiblement chaleureux pour les quelques privilégiés admis dans le royaume.
La séance de ce jour a été assurément très riche, avec deux présentations majeures, pour lesquelles il aurait fallu avoir plus de temps, surtout pour pouvoir répondre aux nombreuses questions de l’auditoire. Dorénavant, il faudra veiller à ne plus programmer deux grandes présentations le même jour, mais plutôt une présentation courte (maximum 20 minutes) avant une présentation plus longue (environ 45 minutes), libérant ainsi assez de temps pour les discussions.
Iran par M. Attilio Barenco
M. Barenco s’est rendu deux fois en Iran, toujours avec un couple d’amis iraniens, ce qui a permis de se rapprocher des gens et de pouvoir parler avec eux. Le programme de ce voyage de près de 1500 km, effectué en avril 2007, comportait une remontée depuis Shiraz, dans le Sud, vers Ispahan et Kashan plus au Nord, avec passage par Persépolis et Yazd, avant de terminer à Téhéran.
Kashan
Ispahan
Yazd
Shiraz
Tombe du poète persan Saadi (XIIIe siècle) à Shiraz
Mosquée du Régent à Shiraz
Astrologue à Shiraz
Frise à Persépolis
Mosquée à Yazd
Ispahan - le pont Si-o Seh Pol
Une des mosquées de la grande place d'Ispahan
Dans le bazar d'Ispahan
Un dernier regard sur la madrasa Aqâ Bozorg de Kashan
Ce qui frappe le spectateur, c’est la splendeur des mosquées bleues, avec leurs décorations de céramique d’une extrême finesse, les plafonds aux décors somptueux, les motifs comme suspendus ou renversés des voûtes des iwans dans les mosquées ou les madrasas.
Ispahan (Esfahan) à elle seule concentre un nombre de merveilles incroyable, où comme le dit le grand poète persan Saadi « Quand tu auras dit qu'Esfahan est la moitié du monde, tu n'auras dit que la moitié de ce qu'il faudrait dire ». L’eau est partout dans les villes, fontaines, canaux, bassins, malgré la sécheresse du pays. L’attirance pour ce pays splendide est subtile, ses beautés se révèlent de façon discrète, et l’accueil curieux et enthousiaste des gens ne fait qu’ajouter à son charme.
M. Barenco a commencé et terminé sa présentation par deux citations du poète Saadi, qui vécut au 13e siècle et dont la mémoire est toujours honorée par les Iraniens :
« Avant de prononcer un discours, même si tu en as été ardemment prié, demande-toi si ce que tu as à dire est plus important que le silence. »
« Ne t'enorgueillis pas du succès qu'a eu ton discours. Pense au nombre d'ignorants qui se trouvent dans toute assemblée. » (Saadi, « le Jardin des Roses »).
Kirghizistan
Par M. Daniel Courvoisier et Mme Geneviève Gross
Monsieur Daniel Courvoisier, avec le soutien de Mme Geneviève Gross, a présenté un superbe diaporama en 3D avec des photos prises lors d’un trek dans les montagnes du Kirghizistan. L’effet tridimensionnel est impressionnant, la vision est bonne pour l’ensemble de la salle et reste confortable malgré le port des lunettes. Un tel procédé nécessite cependant un équipement coûteux (prise de vue simultanée avec deux appareils numériques, deux vidéo projecteurs, un écran spécial) et une installation très précise du double vidéo projecteur, ce qui limite quelque peu le recours à ce procédé. Mais les participants ont beaucoup apprécié cette expérience nouvelle – pour ce qui est du Groupe Reportages en tous les cas.
Sur cette carte de l'Asie Central, le Kirghizistan est en vert pâle, au sud-est du Kazakstan
Détail du parcours au Kirghizistan
Peu de vues de villes, juste un village, mais néanmoins une belle approche de la population montagnarde, avec la fabrication du fromage ou la construction des yourtes. Quant aux paysages, ils concentrent de réelles beautés sur un territoire relativement restreint : barrières montagneuses, lac d’altitude à plus de 3000 m, vallées étroites, rivières sèches, canyons... Nul doute que le trekking dans ces zones retirées doit être une expérience magnifique.
Descente vers le lac Song-Koul situé à 3000m d'altitude
Les chevaux kirghizes
Les yourtes
Le chasseur à l'aigle. Probablement le dernier du pays encore en activité
Dans la gorge Kok-Mainok (le "Bryce Canyon" Kirghize)
Cheminées de fées à la sortie de la gorge Kok-Mainok
Pont sur la rivière Kokomeren
Une mention spéciale pour l’accompagnement musical du diaporama, composé exclusivement de musique kirghize.
Pour ceux qui voudraient connaître un peu mieux l’âme de ce pays, on peut recommander la lecture du petit livre de Tchinghiz Aïtmatov : « Djamilia », (Editions Folio No 3897, 125 pages), considéré par Louis Aragon comme « ... la plus belle histoire d’amour du monde. ».
M. Charly Meyer nous entraîne dans la découverte d’une curiosité proche de Genève, les « Jardins Secrets » d’Alain et Nicole Moumen dans le hameau de Lagnat, 74150 Vaulx, (www.jardins-secrets.com), à quelques dizaines de kilomètres de Genève. Commencés en 1980 par l’achat et la transformation progressive d’une vieille ferme, sise sur un domaine de 7000 m2 , les travaux menés par les deux propriétaires conduisent à la reconstruction progressive des dépendances et à la transformation de la maison principale en une succession de chambres et de jardins, tous plus impressionnants les uns que les autres par l’abondance des décorations et des meubles, créés et réalisés sur place. La promenade à travers les jardins, les cours fleuries et les chambres décorées par thèmes (le Jardin du Curé, Chez l’Apothicaire, etc.) est un véritable enchantement. Inspirés par l’Andalousie, le Proche-Orient ou simplement la région, tous permettent de mesurer la vigueur du travail fourni et l’habilité des créateurs et décorateurs « maison ». Une vraie découverte, et un coup de coeur que M. Charly Meyer a très bien su nous faire partager.
Portraits de villes : Beyrouth
par M. Jean-Marc Meyer
Sur la Corniche de Manara
L'Avenue Charles Malek à Achrafieh
La Grande Mosquée Al Amine,
sur la place des Martyrs
L'immeuble Barakat, emblématique
de la violence des combats sur la
"ligne verte" qui séparait la ville
pendant la guerre du Liban
L'accueil chaleureux des habitants
de Bourj Hammoud, le quartier arménien
Pour le premier de cette série de portraits de villes, M. Jean-Marc Meyer a présenté les divers caractères de Beyrouth, une ville encore marquée par les séquelles de la longue guerre de 1975 à 1990, mais qui renaît vigoureusement. Les communautés marquent de leur empreinte les divers quartiers de la ville, notamment par la construction (ou la reconstruction) d’édifices religieux qui contribuent à affirmer leur présence. En se promenant de quartier en quartier on en découvre les traits caractéristiques, mais on voit aussi un peu partout les meurtrissures d’un passé douloureux. Après la Révolution du Cèdre du printemps 2005, qui amena le retrait des troupes syriennes de tout le pays, plusieurs assassinats politiques ont encore eu lieu, une nouvelle guerre en 2006 et de nombreuses manifestations ont secoué durement la population – pour enfin arriver à une période d’apaisement où la joie de vivre éclate à nouveau de partout. Mais ce sont les Beyrouthins, surtout, si divers et pourtant si fortement Libanais, qui rendent cette ville si attachante.
Première présentation: "Madagascar, octobre - novembre 2008" par Monsieur Jacques NAEF.
Baobab
Les pasteurs et leur troupeau de zébus
Village de pécheurs
Le train de Fianarantsoa à Manakara
L'offre alléchante des villageois dans les gares
L’un des buts de ce voyage était de retrouver le train construit par un parent de l’auteur à Madagascar. Mais ce fut aussi l’occasion d’une découverte de plusieurs régions de l’île, avec leurs paysages, leur faune et leur flore, leurs populations et leurs cultures. C’est d’ailleurs sous cette forme didactique que les photos rapportées par l’auteur ont été organisées pour cette présentation.
Le centre de l’île est souvent très montagneux, difficilement accessible, alors que les côtes peuvent offrir de véritables paradis. La végétation est parfois unique, comme certaines fleurs et ces baobabs au tronc énorme.
La capitale n’est pas vraiment spectaculaire, les petits villages montrant par contre d’intéressants contrastes entre les styles indigènes et européens. Les activités rurales sont les plus intéressantes, avec la culture du cacao ou du riz ou encore des noix de cajou. La pêche artisanale sur de frêles embarcations ou l’élevage de troupeaux dans des conditions très rudes montre bien la grande pauvreté des campagnes.
Le train en question relie Fianarantsoa, situé à l’intérieur, à Manakara sur la côte est de l’île. Le parcours montagneux s’effectue lentement, avec des haltes dans chaque gare, où de nombreux Malgaches offrent des nourritures locales aux voyageurs, et le spectacle des gares ou du tracé hardi dans une nature sauvage en fait l’un des points forts de ce voyage.
Seconde présentation: "L'Afghanistan perdu", par Mme Anne-Rose MÜLLER.
Un voyage aventureux
Les lacs de Band-i-Amir
Mme Müller faisant l'apprentissage du tissage
Un petit cavalier qui rappelle ceux de Joseph Kessel et dujeu du "bouzkachi"
Madame Müller a fait ce voyage en 1977, avec un groupe d’amis. Pour sa présentation, elle repris ses photos papier de l’époque, prises avec un vieux Rollei 35, et elle les a scannées. Le partage d’un véritable trésor personnel !
Un voyage organisé par eux-mêmes, vers un pays qui n’avait pas encore subi l’invasion russe.Sur place, un guide afghan, un petit bus Toyota de 10 places et un camion russe très robuste, mais aussi très rustique.
Le parcours paraît simplement impossible aujourd’hui : de Kaboul vers Ghazni, Kandahar et Herat, puis retour vers Kaboul par la Piste du Centre, en passant par Jam, les merveilleux lacs de Band-i-Amir, les Bouddhas de Bamiyan, et Kaboul. Une chance s’étant offerte, le voyage s’est ensuite poursuivi vers l’est, en direction du Pakistan, vers le Nouristan, une région habituellement interdite mais à cette époque exceptionnellement ouverte aux étrangers.
La succession de ces images d’un monde perdu provoque une intense émotion, et l’on ne sait pas trop si cela est dû aux paysages exceptionnels, ou aux multiples rencontres avec des gens d’une grande simplicité, très discrets mais qui finissent toujours par se montrer très accueillants envers ceux qui les approchent.
Un témoignage exceptionnel, qui a su nous faire rêver au passé lumineux et à jamais disparu d’un pays dont les médias ne cessent de nous montrer la sombre réalité d’aujourd’hui.
20 ans ça se fête présente des photos de la soirée festive du 2 décembre 2023 marquant 20 ans de retraite. Outre des photos de la soirée elle-même, il y a des photos illustrant les activités importantes pratiquées durant cette période.