Séance du 10 février 2009

Grande affluence pour cette séance, avec deux présentations très contrastées:

Madame Lily-Marie Johnson: "Antarctique, le continent inconnu"








































Un voyage en décembre 2008 à bord du brise-glace russe « Professor Molchanov » fut l’occasion de découvertes passionnantes dans un monde de glace, de terres arides et d’eau, si inhospitalier à première vue. Mais ce sont les animaux qui là-bas animent les lieux. Pingouins, phoques, oiseaux, forment une population active avec ses antagonismes et ses luttes pour la survie de l’espèce. Ce genre de voyage avec un groupe assez restreint d’une cinquantaine de passagers permet des excursions à terre plus nombreuses et plus longues qu’avec un navire plus grand, car les débarquements avec les « Zodiacs » sont très réglementés, pour préserver le calme de la faune. Les espaces et les distances sont immenses : à plus de 1000 km de l’Argentine, un territoire grand comme 1.5 fois celui des Etats-Unis, et seulement quelques bases scientifiques. Port Lockroy, par exemple, le seul lieu habité visité, n’est constitué que de deux bâtiments… Assurément un continent encore inconnu pour la plupart de nous, mais que l’on a pu découvrir en partie grâce à des photos magnifiques et un récit plein de vie.


Monsieur Jean-Marc Meyer: "Inalpe et désalpe dans le Jura vaudois"

La montée du troupeau, l’« inalpe », depuis la ferme de plaine jusqu’aux pâturages du Jura vaudois est une longue tradition dans la famille. Des photos de 1974 en attestent. Mais c’est surtout ces dernières années que l’événement a pris de l’importance. Le troupeau est plus important, et surtout l’engouement des amis et du public pour le passage des vaches aux lourdes cloches et aux têtes fleuries a augmenté. Un sonneur de cor des Alpes, placé à l’entrée d’un village, ajoute encore une touche bien helvétique. La désalpe en octobre donne lieu à une fête tout aussi importante, avec peut-être une note plus mélancolique en raison de l’hiver qui n’est plus loin, et avec lui le confinement des bêtes dans leur étable. Mais dans les deux cas, en mai et en octobre, c’est aussi l’occasion d’un moment festif après l’effort, avec un grand repas en plein air dans une atmosphère amicale et détendue.