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La Namibie
Par Klaus et
Frieda Dellamaria
Dès le début du
19e siècle, les territoires du sud-ouest africain ont été visités
par des missionnaires et des commerçants allemands. Ils deviennent un protectorat allemand en
1884, les tribus Herero, Nama et Hottentotes se révoltent mais sans succès. Les
Allemands abandonnent leur colonie à l’Union Sud Africaine en 1915, qui en fera
partie jusqu’en 1966. Le mouvement de la SWAPO (South West African People’s
Organisation) luttera alors pour l’indépendance et, en 1990, naît un nouvel
état : la Namibie. Le pays compte 12 ethnies différentes, dont les bushmen
et les hottentots. Sur les 2.2 millions d’habitants, environ 85% sont
chrétiens. La langue officielle est l’anglais, mais l’afrikaans est la langue
la plus parlée, et l’allemand reste très répandu. La capitale Windhoek est une
ville moderne avec des traces de style colonial rappelant l’Allemagne
impériale. Les noms de rues et de bâtiments sont encore en allemand.
Le voyage, effectué
avec une simple voiture, commence par une boucle dans le sud du pays, de
Windhoek vers Keethmannshoop, Aus, Lüderitz et Swakopmund. L’occasion de
découvrir l’art coloré de cette population. Puis viennent les paysages
grandioses, les « arbres de cuivres », les rochers en forme
d’animaux, puis ces immense espaces, parcourus par la ligne noire et droite de
la route. La terre desséchée ressemble à des tuiles. Kolmanskop, une
ville-fantôme de chercheurs de diamants au milieu de nulle part, disparaît à
moitié dans les sables. On peut encore voir les bâtiments abandonnés en assez
bon état, école, habitations, etc. La route ensuite se transforme en piste. UN
simple arrêt sur le côté et c’est l’ensablement. Une voiture s’arrête, deux
femmes donnent un coup de main pour se sortir de là – une chance, croisé
seulement 3 voitures en 8 heures sur cette route. Vision inattendue : un
arc-en-ciel, dans une région où les précipitations atteignent 2-3 cm par
an !
Namib-Naukluft
National Park : c’est le pays des immenses dunes de sable : le
Sossusvlei ou Désert Rouge. Couchers de soleil de rêve, lodge luxueuse perdue
au milieu d’un désert de 80 x 30 kilomètres, un must dans ce pays immense grand
comme 20 fois la Suisse ! La faune de ce milieu hostile se limite
apparemment aux spingbocks et aux oryx. Une chaîne montagneuse forme une
barrière contre les tempêtes de l’océan voisin. La côte atlantique est fraîche
et dangereuse. La ville balnéaire de
Swakopmund comporte de nombreux vestige du passé colonial, don tune très belle
Hohenzollernhaus. La ville est aussi le point de départ du train « Desert
Express », le Transnamib, qui trois fois par semaine rejoint la capital
Windhoek.
De là part la
boucle Nord de ce voyage, par le Damaraland, puis vers le Kaokoveld, le pays
des Himbas, puis jusqu’au fleuve Kunune,
qui fait frontière avec l’Angola. Enfin, le parc national d’Etosha et ses
grands animaux formera la dernière étape de ce périple. Les paysages sont
grandioses, avec des formations rocheuses qui font penser un peu à Monument
Valley en Arizona ! C’est le pays des Damaras. Des gravures rupestres
vieilles de 5000 ans, bien cachées dans une crique de montagnes rouges,
rappellent les premiers peuplements.
Autre curiosité : les « organ pipes », formations
basaltiques qui émettent des sons quand on les frappe.
La tribu des Hereros peuple la prochaine région : le Kaokoveld. Les femmes s’habillent encore à la mode de 1890, avec d’amples jupe et un curieux turban en travers de la tête, le « otjikaaba ». Descendants des Bantous, les Hereros forment une structure sociale complexe, à la fois matriarcale et patriarcale. Les femmes gèrent les biens matériels, et les hommes assurent l’autorité et les actes sacralisés ou cultuels. Alors que les Hereros sont vêtus comme à l’époque victorienne, leurs voisins les Himbas vivent à moitié nus. Les femmes Himbas sont fières de leur beauté et s’enduisent d’une poudre d’ocre mélangée à du beurre et parfumée d’extraits végétaux. Grâce à des cadeaux offerts au chef de tribu, qui se chargera de les redistribuer selon les besoins, il est possible de s’approcher et de photographier ce peuple si fier de ses traditions. En quittant les Himbas, on se trouve à la frontière avec l’Angola et c’est déjà la dernière étape : le Parc National d’Etosha. L’un des hôtels du parc est le fort Namutoni, qui fut en 1899 un poste militaire avancé de la colonie allemande. Ce parc de 23'000 km2 offrent de nombreux points d’eau d’où il est possible d’observer la faune et la flore. Zèbres, flamants rose, pélicans, pintades (« bush meat »), girafes, oiseaux secrétaires, éléphants, autruches, figurent parmi les nombreux animaux découverts et photographiés dans ce parc gigantesque. Le retour à Windoek marquera la fin de ce voyage haut en couleur, réalisé en voiture individuelle, sans guide – avec juste ce qu’il faut de témérité pour se lancer ainsi seuls dans un pays immense et peu peuplé, avec des infrastructures touristiques limitées. Pour chacun de nous, il est probablement plus sage de visiter la Namibie avec l’aide d’un guide professionnel.
La tribu des Hereros peuple la prochaine région : le Kaokoveld. Les femmes s’habillent encore à la mode de 1890, avec d’amples jupe et un curieux turban en travers de la tête, le « otjikaaba ». Descendants des Bantous, les Hereros forment une structure sociale complexe, à la fois matriarcale et patriarcale. Les femmes gèrent les biens matériels, et les hommes assurent l’autorité et les actes sacralisés ou cultuels. Alors que les Hereros sont vêtus comme à l’époque victorienne, leurs voisins les Himbas vivent à moitié nus. Les femmes Himbas sont fières de leur beauté et s’enduisent d’une poudre d’ocre mélangée à du beurre et parfumée d’extraits végétaux. Grâce à des cadeaux offerts au chef de tribu, qui se chargera de les redistribuer selon les besoins, il est possible de s’approcher et de photographier ce peuple si fier de ses traditions. En quittant les Himbas, on se trouve à la frontière avec l’Angola et c’est déjà la dernière étape : le Parc National d’Etosha. L’un des hôtels du parc est le fort Namutoni, qui fut en 1899 un poste militaire avancé de la colonie allemande. Ce parc de 23'000 km2 offrent de nombreux points d’eau d’où il est possible d’observer la faune et la flore. Zèbres, flamants rose, pélicans, pintades (« bush meat »), girafes, oiseaux secrétaires, éléphants, autruches, figurent parmi les nombreux animaux découverts et photographiés dans ce parc gigantesque. Le retour à Windoek marquera la fin de ce voyage haut en couleur, réalisé en voiture individuelle, sans guide – avec juste ce qu’il faut de témérité pour se lancer ainsi seuls dans un pays immense et peu peuplé, avec des infrastructures touristiques limitées. Pour chacun de nous, il est probablement plus sage de visiter la Namibie avec l’aide d’un guide professionnel.
Carte de la première partie du parcours
Artisanat
Une route impressionnante dans le désert
Kolmanskop - ville fantôme du temps des mines de diamants
La route devient piste - Ciel d'orage
Un arc-en-ciel dans le désert: plutôt inattendu!
Un hôtel dans un désert de 80 x 30 km...
Dunes de sable à Sossusvlei
Troupeau d'oryx
Hohenzollernhaus à Swakopmund
Le "Desert Express", 3x par semaine vers Windoek
La seconde partie du parcours, dans le Nord
Tafelsberge
Couple de la tribu Herero
Jeune beauté de la tribu des Himbas
La case des palabres chez les Himbas
Le choc des civilisations !
Parc National d'Etosha - un des nombreux points d'eau
Flamants roses dans un "Stinkwater"
Girafes au point d'eau
Troupeau d'éléphants à Etosha
Girafe à la recherche de nourriture
Eléphants en famille
Un éléphant à moins de 10 mètres: il faut des nerfs solides pour prendre une telle photo!
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