par Jean-Marc Meyer
En septembre 2013, nous sommes partis à Paris avec deux autres couples pour visiter quelques quartiers en compagnie d'un guide bénévole. Il nous a entraînés dans quatre promenades très différentes les unes des autres, tant par leur localisation que par leur contenu historique.
Le parcours de la première promenade
Hôtel des Archevêques de Sens (XVe s.). C'était le logement des archevêques quand Paris dépendait encore de l'archevêché de Sens (avant 1622),
Rue des Barres (4e arr.) et arrière de l'église Saint-Gervais - Saint-Protais, avec l'entrée arrière de l'église. L'entrée principale se situe juste derrière l'Hôtel de Ville.
Cour intérieure de l'Hôtel de Beauvais (XVIIe s.). C'est là qu'habita Catherine de Beauvais, dite Cateau-La-Borgnesse, femme de chambre d'Anne d'Autriche. On dit qu'elle fut priée de dépuceler le jeune Louis XIV alors âgé de 14 ans, lequel lui garda une grande affection....
Angle rue François Miron et rue Saint.Antoine. Cette dernière fut dès le Moyen-Age le grand axe de communication Est-Ouest de Paris, entre la Bastille et l'actuelle Rue de Rivoli.
Rue Vieille-du-Temple, belle exemple de voirie du Moyen-Age, avec ses bâtiments aux façades déformées, ses pavés et son caniveau central.
Hôtel de Soubise (actuel site des Archives Nationales), construit dès 1700. A noter, imbriqué dans la partie gauche du bâtiment, les restes (tourelles) de l'Hôtel de Clisson, qui date du XIVe s.
Ce n'est que récemment que les jardins des hôtels voisins de l'Hôtel de Soubise ont été ouverts au public: un oasis de calme au coeur de la ville.
Par ces jardins, on accède à l'arrière du bel Hôtel de Rohan, constriot à la même époque et par le même architecte que l'Hôtel de Soubise.
L'une des fontaines de la Place des Vosges, dans le parc central de la place, don ton distingue les arcades régulières qui courent tout autour de ce grand quadrilatère.
Les façades de brique rouge et de pierre jaune, et les toits très pentus et recouverts d'ardoise grise, confèrent à cette place une remarquable unité. Sur le côté sud, le Pavillon du Roi est plus élevé, comme l'est le Pavillon de la Reine sur le côté nord.
Deuxième promenade: Montmartre, butte blanche, butte rouge. - La butte de Montmartre a joué un rôle important dans l'histoire de Paris: appelée "Mont des Martyrs" après la décapitation de Denys, de Rustique et d'Eleuthère par les Romains au IIIe s., elle a vu l'établissement d'une riche abbaye (butte blanche), qui dura de 1147 à 1790, puis, au XIXe s., elle fut un point fort des insurgés de la Commune qui, entre autre, y avaient réuni un ensemble de 171 canons (butte rouge). Après la Commune, Montmartre devint le rendez-vous des artistes et des Parisiens qui venaient y trouver un lieu de détente.
Le parcours de la deuxième promenade
Dès que l'on quitte la Place d'Anvers, on se trouve au pied de la Butte, avec la masse de la basilique du Sacré-Coeur qui domine aujourd'hui l'horizon.
Après la montée en funiculaire, on peut apprécier depuis l'esplanade la vue sur la ville, depuis les Buttes Chaumont à l'est jusqu'aux tours modernes du quartier de la Défense à l'ouest. Face au sud, c'est bien sûr la cathédrale Notre-Dame et les coupoles du Panthéon et de l'Institut, notamment, qui marquent le panorama.
L'église Saint-Pierre est l'église abbatiale du Monastère Royal des Bénédictines de Montmartre. Elle date de 1147. C'est aujourd'hui l'église paroissiale de Montmartre.
Les vantaux de bronze de la porte principale de la façade occidentale de l'église Saint-Pierre, offerts par le sculpteur italien Tommaso Gismondi en 1980 et présentant des scènes de la vie de Saint Denis.
L'autel moderne de l'église Saint-Pierre
Statue de Denys céphalophore (qui porte sa tête), une représentation traditionnelle du miracle de Denys martyr qui, après sa décapitation par les Romains au IIIe s., saisit sa tête et la porta jusqu'à un hameau qui est aujourd'hui la ville de Saint-Denis. C'est là que fut érigée la grande église gothique qui devint la Basilique de Saint-Denis, où sont enterrés les rois de France.
Rue du Mont-Cenis, en direction de Saint-Denis
La Butte de Montmartre fut longtemps un site aux allures campagnardes, avec ses vignes et ses moulins à vent. Cette vigne, le Clos Montmartre, est encore vendangée chaque année.
Espace préservé: cette ancienne rue pavée, la Rue des Saulkes, telle qu'elle existait au XIXe s. et probablement avant. A droite, le petit bâtiment rose caché derrière les arbres est le...
... cabaret du Lapin Agile, à l'angle de la rue Saint-Vincent..
La rue de l'Abreuvoir, entre la Place Dalida et la rue des Saules
Un petit passage piétonnier au nom évocateur
Dans un petit jardin, nouvelle statue de Saint Denys céphalophore
Avenue Junot, à proximité de l'appartement qu'habitat Marcel Aymé, une évocation de son oeuvre: le Passe-Muraille.
Rue Norvins. Le Café Montmartre a remplacé la boulangerie qui occupait l'arcade aux boiseries brunes
Le Consulat, un des nombreux cafés qui ont fait la réputation de Montmartre, comme la Bonne Franquette ou le Clairon des Chasseurs.
En redescendant du sommet de la butte, après une visite au Sacré-Coeur, arrêt à la Place des Abbesses, où l'on découvre cette fresque déclinant les mots "Je t'aime" dans la plupart des langues connues
Eglise Saint-Jean-de-Montmartre, appelée "Saint-Jean-des-briques" par les Montmartrois qui n'ont pas beaucoup apprécié à l'époque l'audace de cette architecture de 1900 alliant parois de briques et structure en béton armé.
Très beau vitrail de la Crucifixion dans le style Art Nouveau, à Saint-Jean-de-Montmartre.
A la fin de cette longue journée, en rentrant à l'hôtel par la rue de Rivoli, dernier coup d'oeil sur la Tour Saint-Jacques, seul vestige de l'église Saint-Jacques, construite en gothique flamboyant vers 1500.
Troisième promenade: La Montagne Sainte-Geneviève. -
Pour cette promenade, notre guide nous emmène sur la colline de la rive gauche, la Montagne Sainte-Geneviève, haut lieu des écoles depuis le Moyen-Âge. Nous y verrons (de l'extérieur!) la Sorbonne, les prestigieux lycées Louis-Le-Grand et Henri IV, le Collège de France et l'Ecole Polytechnique. Mais on y trouve aussi le Panthéon et de nombreuses églises comme Saint-Séverin, Saint-Julien-le-Pauvre, Saint-Etienne-du-Mont ou encore le Collège des Bernardins, où se terminera notre promenade. Mais nous aurons aussi eu le temps de voir brièvement quelques charmantes ruelles, dont la rue de Bièvre, célèbre pour le domicile de François Mitterand, mais aussi la cathédrale Notre-Dame, le Palais de justice et l'Hôtel de Ville. Pour notre pause de midi, nous avons découvert l'étonnant Bouillon Racine, restaurant d'un autre temps avec ses somptueux décors Art Nouveau. Une longue promenade, mais que de découvertes!
Le parcours de la troisième promenade
Nous avions rendez-vous sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, toujours aussi prisé des toursites du monde entier.
Sur ce parvis on peu découvrir le "Point Zéro", depuis lequel étaient mesurées toutes les distances des grandes routes de France
Carrefour symbolique du quartier latin, au croisement de la Rue des Ecoles (en face, avec la tour de l'Université à Jussieu au bout de la rue), et la rue Saint-Jacques de gauche à droite. Cette dernière rue existe depuis le temps des Romains, où elle constituait le principal axe Nord-Sud, traversant la Seine par l'actuelle Île de la Cité. A droite sur la photo, le Collège de France.
Lalignement des bâtiments de l'Université de Paris-La Sorbonne, y compris la tour du petit observatoire, donnant sur la rue Saint-Jacques.
Au sommet de la Montagne Sainte-Geneviève, le Panthéon, où reposent tous ceux que la Nation veut honorer.
Juste derrière le Panthéon, l'église Saint-Etienne-du-Mont. Dans la niche à droite sur la façade principale, une statue de Sainte Geneviève, patronne de la ville de Paris. Elle vécut au Ve et VIe siècles et mourut à cet emplacement, dans un ermitage, à l'âge très respectable à l'époque de 89 ans !
Intérieur de l'église Saint-Etienne-du-Mont, avec le beau jubé qui s'élève à la limite entre la grande nef et le choeur de l'église. C'est ici qu'est conservée (et vénérée) la châsse contenant les restes de Sainte Geneviève.
Juste à côté de l'église et derrière le Panthéon, le Lycée Henri IV, avec la tour Clovis, vestige de l'ancienne église. L'origine de ce lycée date de l'époque de la Révolution française sous le nom d'Ecole Central du Panthéon (1796), quand les biens et bâtiments de l'ancienne abbaye fondée au VIe siècle par Clovis sont saisis. C'est l'un des lycées les plus réputés de France.
Le quartier juste sous l'église Saint-Etienne-du-Mont fourmille de charmantes ruelles, souvent piétonnières, avec des boutiques qui attirent le regard, comme ici ce disquaire et librairie musicale à la rue de la Montagne Sainte Geneviève.
Rue de Lanneau, l'une des plus anciennes rues de Paris: un petit bistro amusant? En fait un restaurant fort élégant qui reçut des hôtes prestigieux comme la reine du Danemark. Il ne faut pas se fier aux apparences...
Une entrée de l'Ecole Polytechnique...
... et juste un peu plus loin, une entrée du Collège de France. On se sent soudain beaucoup plus intelligent!
Notre halte pour le repas: l'étonnant Bouillon Racine, à la rue Racine. Un survivant des restaurants célèbres des années 1900, où le décor extérieur a été soigneusement conservé. Créé par les frères Chartier en 1906 - les mêmes qui ont créé le Bouillon Chartier quelques années plus tôt à la Rue du Faubourg Montmartre, une autre adresse mythique de Paris.
Le mobilier Art Nouveau de la salle à manger du premier étage.
Eglise Saint-Séverin. Construite entre le XIIIe et le XVe siècle, pendant la période gothique. Orienté à l'est, comme toutes les églises, elle présente son dos à la grande artère traversante de Paris que constituait la rue Saint-Jacques. Une des rues qui borde l'ensemble paroissial (incluant un cloître) porte le nom de rue de la Parcheminerie.
Intérieur de Saint-Séverin
Rare colonne torsadée à l'intérieur de Saint-Séverin
L'Hôtel Esmeralda. Probablement le seul hôtel une étoile de Paris où il faut réserver sa chambre au moins 2 mois à l'avance. Pourquoi? passez à la photo suivante...
Square Saint-Julien-le-Pauvre, juste devant l'hôtel Esmeralda, dont les chambres en façade offrent une vue incomparable sur le cathédrale Notre.-Dame
En passant devant la cathédrale, nous retrouvons devant le portail de gauche sur la façade de Notre-Dame la statue de Saint-Denis portant sa tête et entouré de deux anges. Les autres statues ornant les portails d'entrée ne sont pas entourées d'anges, les rois sont seuls..
Le Palais de Justice, avec sa façade est donnant sur le Boulevard du Palais. Construit entre le XIIIe et le XIXe siècle..
L'Hôtel de Ville, construit entre 1357 et le XIXe siècle. Incendié et réduit en cendres pendant la Commune de Paris (1871), il a été totalement reconstruit entre 1874 et 1882. Le maire y occupait une appartement de... 1400 m2 ! Une partie de cet appartement a aujourd'hui été transformé en crèche.
La rue de Bièvre, où François Mitterand avait son logement privé. A cette époque, toute la rue était fermée à la circulation. La Bièvre est une rivière (aujourd'hui souterraine) qui s'écoule dans la Seine proche.
Paris possède de nombreux petits jardins quasi secrets, comme celui-ci à la rue de Bièvre. Un délice pour le touriste en quête d'un moment de repos.
Le Collège des Berrnardins. Cette très ancienne institution, bâtie au XIIIe siècle, a changé plusieurs fois d'affectations après la Révolution. Avant d'être entièrement rénové, ce Collège religieux a servi de caserne de pompiers. Il a été restauré en 2008 et est devenu un lieu de rencontre et de culture et de formation théologique; il abrite l'Académie catholique de France.
La nef du Collège des Bernardins se prête magnifiquement à l'organisation de réceptions.
Après une journée aussi active, il fallait bien se restaurer. Nous avons choisi une brasserie célèbre: la Brasserie Bofinger, dont les propriétés originaux étaient alsaciens.
Si la brasserie a été fondée en 1864 par un Alsacien de Colmar, elle a été entièrement transformée en 1919, dans une style Art Nouveau conservé intact jusqu'à ce jour. Elle reste bien sûr un des temples parisiens de la choucroute !
Quatrième promenade: le roman de la Cour Carrée du Louvre. - Cette journée de vendredi sera entièrement consacrée à l'histoire de ce qui est devenu le plus grand musée du monde: Le Louvre. A l'époque du roi Philippe-Auguste (celui qui construisit la première enceinte de Paris), le Louvre était une forteresse dotée d'un gros donjon circulaire, hors du mur d'enceinte, le long de la Seine, pour en garantir la protection contre les invasions par le fleuve. La forteresse se transforma successivement en un beau château gothique, demeure royale, puis vint s'ajouter une aile de style Renaissance. Le château gothique sera progressivement entouré de nouvelles ailes formant une grand carré, la Cour Carrée, avant d'être complètement démoli. Catherine de Médicis ne voulant pas loger dans ce palais royal se fera construire son propre palais aux Tuileries. Une grande galerie courant le long de la Seine reliera le Palais du Louvre au Palais des Tuileries. Louis XIV fit construire l'aile est de la Cour Carrée, avec une colonnade majestueuse face à la ville, pour bien montrer sa puissance royale. A la Révolution, pendant laquelle le régiment des gardes suisses s'illustra aux Tuileries pour défendre le roi, le Palais du Louvre devient un musée. Napoléon III parachèvera le palais en y faisant construire toute l'aile nord, le long de la rue de Rivoli. Et c'est l'architecte américain Pei qui mettra une dernière touche avec la pyramide centrale éclairant la nouvelle entrée du musée du Louvre. L'histoire du Louvre est un vrai roman et il a fallu bien se concentrer pour suivre les explications du guide! La journée s'est terminée par la visite des vestiges médiévaux du Louvre et bien sûr par une brève visite de la salle mythique où se trouve la Joconde.
Le parcours de la quatrième promenade: peu de distance ce jour-là, mais beaucoup de station debout!
Nous avions rendez-vous sur le Pont des Arts, face à l'Institut de France où se réunit l'Académie Française. Les barrières du pont croulent littéralement sous les cadenas des amoureux !
Entrée dans la Cour Carrée par l'aile sud
La cour était encombrée par la construction de la grande plateforme qui accueillera la "Fashion Week", grand événement médiatique et présentations des couturiers
L'aile ouest de la Cour Carrée, première construction Renaissance au Palais du Louvre
La façade de l'aile est de la Cour Carrée, avec son imposante colonnade et son portail tout à la gloire du Roi Soleil.
La pyramide du Louvre construite par l'architecte américain Pei au centre de la grande cour. A droite de la photo, l'aile nord construite sous Napoléon III
Napoléon III installa de vastes appartements dans cette aile nord
Le grand escalier en spirale sous la pyramide: élégance, espace et clarté, l'accès au musée du Louvre a été totalement transformé et grandement amélioré par cette intervention de Pei.
Dans les sous-sol du Louvre: vestiges de la grande tour ronde qui était le coeur du premier château médiéval.
Maquette du château gothique construit autour de la forteresse initiale, transformant un ouvrage purement militaire en un palais royal élégant exprimant bien les goûts du roi Charles V, vers 1370.
Dans l'aile ouest Renaissance, le célèbre balcon des Cariatides , oeuvre de Jean Goujon (1550).
Exemple d'une copie romaine de statue grecque que l'on trouve dans la salle des Cariatides.
Galerie dans le Pavillon Denon
La Galerie d'Apollon, perpendiculaire à la Seine
La Vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne, de Léonard de Vinci (peinte de 1503 à 1519). Restaurée en 2010 avec l'aide d'une entreprise privée japonaise
La grande foule devant la Joconde. Le must: se faire photographier devant le tableau...
Dans la même salle, l'immense tableau des Noces de Cana, de Véronèse (1562-1563), ne semble attirer personne. Et pourtant, cette toile de 6.60 sur 9.90 m est aussi impressionnante par sa taille et sa puissance narrative que par l'histoire de son transfert depuis l'Italie au titre des réparations à la suite de la campagne d'Italie et du Traité de Campoformio (1797), puis ses diverse mises à l'abri pendant les guerres de 1870 et de 1939-45.
Tournant le dos à l'emplacement de la Victoire de Samothrace, déplacée pour sa restauration, nous quittons le Louvre par le grand escalier. C'est la fin des promenades avec notre guide.
Samedi, c'est shopping ! - Peut-on imaginer un séjour à Paris sans shopping ? Le groupe se sépare et chacun suit sa propre piste.
L'Opéra, sur notre route vers les grands magasins du Boulevard Haussmann
La grande verrière des Galeries Lafayettte
Sur le chemin du retour, la Conciergerie, récemment nettoyée....
... et l'Hôtel de Ville
Dimanche, Journées du Patrimoine. - Pour notre dernier jour, nous décidons de revoir de près un site aperçu rapidement lors de la troisième promenade: le Musée de Cluny pour lê Moyen-Âge et les termes de Cluny. En sortant de ce musée, le peu de monde devant la Sorbonne nous incite à la visite: un effet d'aubaine que nous n'avons nullement regretté.
Le parcours du dimanche
Aquarelliste sur le Pont de l'Archevêché
Entrée du Musée de Cluny, de son nom officiel Musée national du Moyen-Âge - Thermes et Hôtel de Cluny. Construit dès le XIVe siècle, il était l'hôtel des abbés de Cluny. Il abrite essentiellement des objets du Moyen-Âge et de la Renaissance. Il est relié directement aux thermes romains voisins, le Quartier Latin désignant la partie de Paris qui était autrefois au coeur de la Lutèce romaine.
Statue du Moyen-Âge
Une des imposantes salles des thermes, servant aujourd'hui de lieu d'exposition
La façade nord de la Sorbonne, sur la Rue des Ecoles, vis-à-vis du Musée de Cluny.
Hall d'entrée de la Sorbonne, datant du XIXe siècle
Les pompes académiques à la française. Ces tenues sont portées lors des cérémonies officielles de la vie universitaire, comme les soutenances de thèse.
Le Grand Amphithéâtre Richelieu, avec les statues de Robert de Sorbon, fondateur de l'académie, Richelieu son protecteur, et quelques grands savants français, comme Pascal et Lavoisier. En mai 68, la Sorbonne est occupée et cette salle était pleine à craquer pour écouter des orateurs enflammés comme Daniel Cohn-Bendit
La bibliothèque de la Sorbonne, qui venait juste d'être ré-ouverte après restauration.
L'un des amphithéâtres qui ont vu tant de savants confirmés ou de jeunes chercheurs exposer leurs thèses
La Chapelle de la Sorbonne (1635-1642), vue depuis la grande cour de la Sorbonne, habituellement fermée au public
Le tombeau du cardinal Armand Jean du Plessis de Richelieu dans la chapelle de la Sorbonne, qui contient par ailleurs les tombeaux de plusieurs membres de la famille de Richelieu
Dernier regard sur la petite place de la Sorbonne, si calme en ce dimanche après-midi, alors qu'elle fut le théâtre d'échauffourées violentes en mai 68.
Sur le chemin du retour à l'hôtel, vue sur le Quai d'Orléans et l'Île Saint-Louis, depuis la pointe de l'île de la Cité.
Ainsi se terminent six jours d'une grande intensité, à la découverte d'un Paris souvent insolite et toujours captivant.
Pour ceux que cela intéresse, voici le site web de notre guide: www.cvld.fr, en français: Ca Vaut Le Détour à Paris.
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