par Klaus et Frieda Dellamaria
C'est au mois de mai que ce voyage de trois semaines tout autour de la Corse fut réalisé. La voiture reste le seul moyen vraiment pratique pour un tel périple. Le tour complet de l'île représente 1700 km, sur des routes sinueuses et très étroites, interdisant toute vitesse élevée. Le transport de la voiture se fait sans problème par le ferry reliant Gêne à Bastia. L'île compte 320'000 habitants et reçoit quelques 3'000'000 de touristes par année. On estime à plus de 2'000'000 les Corses émigrés, dont quelque 600'000 en France.
Au départ de Bastia, on fera le tour de l'île dans le sens inverse des aiguilles de la montre, en passan t successivement par Calvi, Ajaccio, Bonifacio, Aléria et finalement Corte avant de rejoindre la ville de départ et d'embarquer vers le continent.
Le port de Bastia, avec le ferry à quai
Bastia - monument à l'effigie de Pascal Paoli (1725-1807), qui prit le tête de l'insurrection entre 1755 et 1769 pour obtenir (déjà!) l'indépendance de la Corse.
Bastia - Oratoire de la Confrérie de la Sainte-Croix, utilisé souvent pour des concerts.
Bastia - La Citadelle
Bastia - marché aux puces du dimanche sur l'esplanade Saint-Nicolas
San Martin di Lota
Erbalunga, un petit port authentique et très préservé, avec sa vieille tour gênoise
Dominant la route, la tour de Losse, tour gênoise parmi les mieux conservées de l'île
L'île de la Giraglia, avec son phare de 1840
Centuri, toujours au nord de la Corse, avec sa chapelle de la confrérie des Pénitents de la Sainte-Croix, malheureusement en mauvais état.
Le port de Centuri, dont l'accès est si étroit qu'il est réservé uniquement aux pécheurs et aux locaux.
Centuri - quelques bistrots du port vraiment engageants.
Ici commence vraiment la traversé nord-sud de l'île sur la côte ouest. La longueur nord-sud est de 183 km, et la largeur de 84 km au maximum. Avec tous les virages de ces routes étroites et sinueuses, la traversée effective nord-sud atteint 494 km, et la longueur totale de ce tour de Corse est montée à 1774 km au compteur! Malgré l'étroitesse des routes, pas un accident, même pas une tôle froissée, rien !
On entre dans une région riche en vieux bâtiments, dont une bonne partie a été abandonnée par des habitants partis chercher fortune hors de l'île: 2'000'000 d'émigrés ! Ici, le petit village de Pino Scalu, très difficile à atteindre-
La ruine de la Sassa, en bien mauvais état, où vécurent les Avogari de Gentile, entre 1523 et 1624
La plage abandonnée de Nonza, avec ses galets noirs provenant de l'ancienne carrière d'amiante de Canari-Abro, fermée en 1965.
Nonza - la petite place centrale, l'église paroissiale de Sainte-Julie et les constructions médiévales aux beaux toits de lauze (pierres plates)
Saint-Florent, le petit paradis du Cap Corse, avec son petit port
Île Rousse - la place avec ses nombreux cafés et terrasses au centre ville
Calvi - vue d'ensemble de la ville avec son golfe
Calvi, la citadelle
Calvi - la montée à la citadelle
Calvi - vue du port depuis la citadelle
Départ pour une excursion vers le golfe de Scandola, inscrit au répertoire du patrimoine mondial de l'UNESCO
Les belles falaises de Scandola
Dans la région de Fangu, en balade sur le "sentier du facteur", rencontre avec un groupe de marcheurs au long cours
Une belle étape au port de Porto, dominé par le Capo d'Orto (1300 m.)
Porto - coucher de soleil spectaculaire qui attire de très nombreux touristes
Les Calanche de Piana. Au fond, les falaises de Scandola, à droite le golfe de Girolata
Sur la route d'Ajaccio, les oliveraies sont déjà prêtes pour la récolte de l'année.
Cargèse - L'église grecque orthodoxe, construite en 1874 pour les Grecs qui avaient fui la domination ottomane dès 1676. Le second clocher de Cargèse est celui de l'église catholique.
Ajaccio, le port d'entrée principal pour la Corse. Au-dessus du port, une vue des quartiers modernes, mais heureusement il y a d'autres endroits plus pittoresques.
Ajaccio. La bibliothèque municipale du Palais Fesch. Le cardinal Fesch était un oncle de Napoléon Bonaparte.
La maison où naquit Napoléon le 15 août 1769. C'est aujourd'hui un musée.
Ajaccio - la place Charles de Gaulle. La ville fut la première ville de France
à être libérée de l'occupation allemande le 9 septembre 1943.
Ajaccio. Vue sur l'archipel des Sanguinaires, avec son phare.
Le site préhistorique de Filitosa, près de Sollacaro. Vue sur l'oppidum fortifié, avec ses sculptures de l'époque néolithique.
Une cabane de berger typique dans la forêt.
Sartène. Pour les insulaires, c'est la plus corse des villes corses!
Bonifacio. La ville la plus au sud de l'île, à seulement 170 km de Bastia, atteinte après onze jours de voyage. La ville fut très longuement disputée entre Gênois et Pisans, d'où cette imposante citadelle et le rempart de 2.5 km qui ceinture la ville haute.
Bonifacio, à la découverte de la vieille ville, perchée haut sur les falaises et dominant la mer.
Le sentier aménagé dans une veine du calcaire des falaises, pour atteindre la plage des Sutta Roca.
Ce bout de falaise, le "Grain de sable", sert de terrain de jeu pour des jeunes audacieux qui en ont fait leur plongeoir favori !
Une vue classique d'une ville en sécurité sur ses falaises... En haut à gauche de la photo, le début du sentier du Roi d'Aragon, datant de 1420, avec ses 187 marches qui descendent vers la mer.
Coucher de soleil sur le phare de la Madonetta, qui balise l'entrée du goulet de Bonifacio depuis 1854.
Après avoir quitté Bonifacio, remontée vers le Nord par la côte est. Premier arrêt à Porto Vecchio, à 30 km de Bonifacio.
Aléria, plus haut sur la côte est, était une cité romaine dont il reste d'imposants vestiges.
Petite incursion vers l'intérieur de l'île, avec cette vue de Piedicorte di Gaggiole, telle qu'elle apparaît depuis Pietraserena, au-dessus de sa forêt de châtaigniers.
Loin des grands centres touristiques, la vie du village semble diablement sympathique, à la terrasse de l'unique auberge: U Fugone !
C'est la région des amoureux de la randonnée, en haute et moyenne montagne. Un mythique sentier de grande randonnée, le GR 20, permet de traverser toute la Cors,e du Nord (de Calenzana) vers le Sud (à Conca), sur un tracé de 200 km à travers les montagnes.
Corte, le petite ville du centre de la Corse, choisie par Pascal Paoli comme capitale de la Corse entre 1755 et 1769.
La citadelle de Corte
Il y a de nombreux points d'intérêt dans cette ville, comme ici la statue de Jean-Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue, un cousin de Napoléon Bonaparte.
Corte, avec ses 6000 habitants, est une ville universitaire qui compte quelque 4100 étudiants !
Retour vers la côte, avec quelques beaux points de repos pour profiter encore un peu du voyage
Mais bien vite ce sera le retour à Bastia, et l'embarquement sur le ferry vers Gênes.
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