lundi 11 mai 2015

Séance du 14 avril 2015

Brest 2008 - La Fête des Bateaux
par Jean-Marc Meyer


Tous les 4 ans se tient à Brest un grand rassemblement de voiliers: la Fête des Bateaux. Quand nous avons appris que ce serait en juillet 2008, nous avons décidé avec deux autres couples d'amis d'aller assister à cet événement. Ce serait aussi une magnifique occasion de parcourir la France et de voir quelques lieux que nous ne connaissions pas encore. Nous avons loué un petit bus de 9 places et nous voilà partis!
Nous avons prévu trois jours pour aller, deux jours pour la Fête des Bateaux et trois jours pour le retour. Les étapes furent choisies dans de petits villages hors des grands chemins, dans des hôtels modestes au charme certain.


Les points forts du parcours: les châteaux de la Loire, Brest, le Mont-Saint-Michel et la cathédrale de Chartres

Premier jour: de Genève à Chenonceaux. - Ce 12 juillet 2008, il fait beau et la circulation est facile, Direction Mâcon, avant de franchir les grosses collines du Charollais pour atteindre Moulins, Nevers et Bourges. Première découverte: la cathédrale Saint-Etienne de Bourges, sa nef d'autant plus impressionnante qu'il n'y a pas de transept, et ses vitraux dont certains datent de la construction, au XIIIe siècle. Sur le parvis, on aperçoit un homme avec un grand chapeau et un curieux engin à une roue qu'il tire derrière lui: un marcheur au long cours avec son barda. Pour combien de centaines ou de milliers de kilomètres s'est-il engagé ? La journée se termine à Chenonceaux, petit village d'Indre-et-Loire. L'hôtel se nomme "Au Bon Laboureur": irrésistible, non?

Franchissement de la Saône à Mâcon


Notre bus au bord de la Loire, sur une aire de pique-nique idéale


Bourges: la cathédrale Saint-Etienne (XII-XIIIe siècle)


Nef de la cathédrale

Vitraux du XIIIe siècle, comparables en beauté avec ceux de Notre-Dame de Chartres


Un marcheur au long cours avec son barda sur roue. D'où vient-il? jusqu'où va-t-il ?


Dernier regard sur la cathédrale

Deuxième jour: quelques châteaux de la Loire. - Ce ne sera une tournée exhaustive des châteaux de la Loire, ce n'était pas notre but. En une seule journée, nous visiterons deux châteaux, Chenonceau et Cheverny, et tournerons autour de celui de Chambord, dans son incroyable parc.
Chenonceau (pas de x final pour le château, mais il y en a un pour le village) est actuellement la propriété de la famille Menier qui en assure la gestion et la conservation. La construction commence en 1513 et se poursuivra par diverses adjonctions, dont la grande galerie sur le Cher, oeuvre de Catherine de Médicis et qui est l'élément le plus connu de ce château. L'appellation de "château des dames" rend hommage aux différentes reines qui en ont assuré le développement. Au XIXe siècle, Madame Pelouze entreprend de grands travaux de remodelage du château pour lui donner son aspect actuel. Le point fort est certainement l'ameublement et la décoration de l'ensemble des chambres, qui rendent la visite particulièrement stimulante.  En route vers le second château, nous faisons halte par hasard à Fougère-sur-Bièvre et découvrons un remarquable petit château aux belles toitures d'ardoise. Cheverny, qui servit de modèle au dessinateur Hergé pour le château de Moulinsart du capitaine Haddock, est situé dans un vaste parc et présente une façade classique d'une grande régularité. Propriété privée, il est ouvert au public; les pièces que l'on visite ne sont pas celles d'un musée, mais bien une partie des appartements privés, ce qui change complètement la perception. Le propriétaire possède une belle meute de chiens de chasse. Pour clore cette journée, nous ferons un tour dans l'immense domaine du château de Chambord, vaste demeure royale de style Renaissance construite sous François 1er au XVIe siècle. Nous montons dans un gros char tiré par deux chevaux et cheminons dans les allées de la forêt, avec soudain une belle échappée en direction du château, au bout d'une étendue d'eau. Après les chambres meublées des autres châteaux, cette promenade dans le plus grande domaine forestier d'Europe est un vrai moment de respiration.


Allée d'entrée vers le château de Chenonceau


La façade principale et la tour des Marques à droite, seul vestige de l'ancien château médiéval de la famille des Marques


Le château est à cheval sur le Cher, vu depuis le vestige du pont-levis de l'entrée principale


La grande galerie sur la rivière


Le corps principal à droite, et la grande galerie sur le Cher

Château de Fougères sur Bièvre, découvert au hasard de notre halte de midi

Château de Cheverny: l'entrée du parc

Le château, propriété du marquis de Vibraie, est accessible au public depuis 1922. Il a bien sûr un mobilier complet - on est vraiment en visite chez le marquis...

Le magnifique bâtiment avec ses deux grandes ailes, construit au XVIIe siècle. Il a servi de modèle pour le château de Moulinsart, propriété du Capitaine Haddock, dans les albums de Tintin.

D'un tout autre style, le château de Chambord construit dès 1519 pour François 1er

Le château est situé dans le plus grand parc forestier d'Europe, d'une superficie de quelque 50 km2, clôturé par un mur long de 32 km.... 

Troisième jour: de Chenonceaux à Landeda. - Journée de route pour rejoindre notre logement au bord de l'Aber Wra'ch, à Landeda. Les abers sont ces étroits estuaires taillés le long de la côte du Finistère, au nord de Brest. La mer pénètre ainsi profondément dans les terres où elle est aussi calme qu'un lac. Nous avons trouvé un très bon petit hôtel au nom évocateur: la "Baie des Anges", avec vraiment "les pieds dans l'eau", qui rend le séjour particulièrement agréable.

Halte à Saint-Brieuc pour la pause de midi

Carte de la région des Abers, au nord de Brest. Landeda, notre halte, est située sur l'Aber Wra'ch

Maisons du village de Landeda (Finistère)


Notre hôtel est vraiment les pieds dans l'eau et la chambre donne directement sur l'estuaire


Port de Landeda





Les rares commerces de Landeda


Ecole de voile

4e et 5e jours: Brest - la Fête des Bateaux. - Pendant deux jours, nous serons à la Fête des Bateaux à Brest qui, en 2008, en était déjà à sa 5ème édition. C'est l'occasion de côtoyer aussi bien les grands trois-mâts à hunier que les modernes coursiers de la compétition en haute mer, ou encore les modestes chalutiers anciens avec leurs voilures jaune ou ocre foncé. Il règne dans ce grand port habituellement réservé pour une bonne part à la Marine Nationale une atmosphère bon enfant, propice à la découverte et à l'échange avec les participants venus de tous horizons, de France et d'Europe. Deux journées très riches dans un milieu qui nous est tellement étranger à nous Genevois. Les voiles de la mer sont bien plus robustes que celles de notre lac. Des groupes nationaux (Croatie, Galice, Madagascar, Norvège, Vietnam) apportent cette touche d'exotisme tellement liée au voyage en mer. Des choeurs de marins bretons, des fanfares excentriques ou même une Grande Machine venue tout exprès de Nantes (les "Machines de l'Ile"), dragon monstrueux déambulant sur les quais et crachant sa vapeur dans le cou des spectateurs. Deux jours à ouvrir les yeux, à découvrir, à sentir, à écouter le son du vent dans les voilures. Une vraie découverte du grand peuple des marins du monde.

L'affiche de la "5ème Fête maritime internationale de Brest" de 2008

Dès l'entrée dans le territoire de la fête, on est frappé par la quantité de bateaux de toutes sortes et de toutes tailles, comme ici dans la Penfeld



Le plan du site, avec la Penfeld (territoire de la Marine Nationale) au nord, le château, la Marina du Château au sud, et les bassins du port commercial à l'est.


Dans le port de plaisance, la Marina du Château, un coursier des mers: le bateau "Cheminées Poujoulat", classe IMOCA 60,  du Suisse Bernard Stamm

Il était naturel de retrouver ici Georges Pernoud, le patron de l'émission de télévision consacrée à la mer; Thalassa, 


"Earl of Pembrooke", une barque de 44 mètres de long, construite en... 1944 ! et souvent utilisée pour le cinéma ou la télévision.



Le "Constantia", goélette suédoise de 1908


Il est difficile de placer tous les bateaux dans le port. A gauche, le cargo "Caroline S.". construit après la 2e guerre mondiale grâce au plan Marshall.


Le "Tara" (ex-"Antarctica" de Jean-Louis Etienne) construit en acier pour l'exploration en zones polaires. C'est le plus grand dériveur du monde.


Le "Matthew", réplique de la caravelle (trois-mâts à voile carrée) commandée par James Cabot lors de sa découverte du Canada en 1497. Longueur 19 m, port d'attache Bristol.

Elégante parade

Nous partons en mer avec un petit bateau de cabotage pour voir évoluer dans la rade les grands (et moins grands) voiliers...
Le trois-mâts "Minerva" (Pays-Bas), de 1935, 50 m.


Goélette trois-mâts


Belle rencontre entre deux grands voiliers hollandais: à gauche, le "Swaensborgh", goélette à hunier de 40 m construit en 1907, et à droite une autre goélette à hunier, le "Jacob Meindert" (1952), de 38 m.


Le "Jacob Meindert"


Un cotre aurique


Un trois-mâts goélette



Le trois-mâts barque anglais "Kaskelot" (1948), de 47 m.


Le bateau de Bernard Stamm à l'action



Belle rencontre entre le coursier d'aujourd'hui et le voilier d'autrefois


Un ketch aurique


La "Recouvrance", réplique d'une goélette à hunier de 1817, mise à l'eau en 1992 lors de la première fête des bateaux de Brest. C'est l'ambassadeur de la ville de Brest.


La "Recouvrance"

Le puissant remorqueur "Abeille Bourbon", capable de tirer les plus gros cargos en haute mer.

La Fête a aussi lieu sur les quais, avec de multiples animations. Ici, le "Dragon", l'une des fabuleuses grandes machines de la Compagnie de l'Ile de Nates.


Les deux pilotes du "Dragon"




Fanfare aussi bruyante que colorée


L'aviso "Lieutenant de vaisseau Lavallée" de la Marine Nationale


Cet aviso qui doit être désarmé prochainement, est affecté au soutien de la force stratégique sous-marine.




Le poste de commandement avec le fauteuil du "pacha"


Sur la plage arrière, le bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie, pour la détection des sous-marins

La concentration des voiliers pour la grande régate du dernier jour vers Concarneau (Image de la fête de 2004 figurant dans le programme de 2008)

6e jour: de Landeda à Bagnoles-de-l'Orne. - Commence maintenant le chemin du retour. Mais nous ne pouvions pas seulement manger du kilomètre quand tant de sites remarquables parsèment notre route. Le point fort de ce jour: le Mont-Saint-Michel. Découverte pour les uns, redécouverte pour les autres, mais toujours l'assurance d'un moment très fort. Le site est impressionnant, vu depuis le continent, comme est impressionnante la vue qui s'étend depuis le sommet, ou l'atmosphère toute empreinte de mystère qui baigne les bâtiments de cette ancienne abbaye. La construction a débuté au IXe siècle déjà, simple grotte transformée en lieu de prière, puis une vraie église y est élevée en XIe siècle, et jusqu'au XIXe siècle bâtiments ou éléments d'ornement ont été ajoutés au site. Tout est tellement compact, sur cet espace restreint, qu'il est difficile de savoir comment le développement du site s'est opéré. Quasiment sans interruption depuis sa création, cette abbaye est un lieu de prière et de pèlerinage - aujourd'hui encore, sous la garde bienveillante des Fraternités monastiques de Jérusalem - les mêmes qui animent la prière à l'église Saint-Gervais et Saint Protais à Paris, et dont il avait été question lors de la précédente présentation sur les "Promenades parisiennes" de novembre dernier.
L'afflux incessant de touristes envahit les abords du Mont, les parkings, et bien sûr LA rue centrale où se concentrent échoppes et restaurants. Mais dès que l'on aborde le Grand Escalier pour se lancer à l'assaut du sommet du Mont, il n'y a vite plus personne, et l'on peut ainsi jouir dans la sérénité de la beauté et de la puissance évocatrice du lieu.
La journée s'est terminée en tournant le dos à la mer et en plongeant vers l'intérieur des terres, dans les vastes forêts de la Basse Normandie. Notre étape du jour fut une station thermale au charme un peu désuet, Bagnoles-de-l'Orne, avec un hébergement en bordure de forêt et une dégustation de champignons.

Dernier coup d'oeil sur l'Aber Wra'ch depuis la vigie, sur la colline dominant la mer


Tout en restant à l'abri, il était possible de surveiller l'ensemble de l'aber

Un phare au loin, et puis la haute mer...

Le clocher en granit typique de l'église de Lannilis, tout au bout de l'Aber Wra'ch, à l'intérieur des terres


Après la longue traversée d'ouest en est des Côtes d'Armor, c'est toute la splendeur du Mont-Saint-Michel qui s'offre à nous


De hautes murailles enserrent la colline, il faut passer une porte fortifiée pour pénétrer dans le bourg


La seule rue commerçante est envahie par les touristes et le foisonnement de boutiques de souvenirs et de marchands de glaces...

Mais dès que l'on aborde le grand escalier qui conduit au sommet de la colline, le touriste se fait beaucoup plus rare.


Depuis le parvis de l'église abbatiale, la vue s'étend sans limite vers la mer ou les sables de la baie, comme ici à marée basse


L'église abbatiale, dont la partie la plus ancienne date du XIe siècle, possède une façade de style classique datant des 17e et 18e siècles 

La grande nef romane de l'église, avec au fond le choeur de style gothique, beaucoup plus lumineux.


Le cloître fait partie de cet ensemble de bâtiments construits autour de l'église au XIIIe siècle que l'on appelle La Merveille, tant il était incroyable de pouvoir édifier un tel ensemble dans des conditions aussi difficiles


Le grand réfectoire, accueillant aussi bien les moines bénédictins de l'abbaye que les pèlerins, de tous temps très nombreux au Mont.


Les sables de la Baie visibles à marée basse


Le chemin de ronde sur les remparts constitue la seule vraie promenade pour les habitants (et les touristes surtout !)

Cette digue et le vaste parking reliaient le Mont au continent. Mais depuis 2014, elle a été supprimée au profit d'une passerelle submersible par la marée. L'accès au Mont n'est plus possible qu'à pied ou avec des bus-navettes, les parkings (très onéreux) étant relégués à l'intérieur des terres.


Dernier regard vers le Mont et les agneaux de prés salés, depuis la côte. Nous avons quitté la Bretagne pour entrer en Basse-Normandie

Le 21 mars 2015, il y eut la "marée du siècle". Voici quelques photos tirées d'Internet et illustrant l'effet de cette marée sur le Mont-Saint-Michel. Ici, la mer à son retrait maximum: le Mont est tout entouré de sables.(http://www.mensquare.com/actu/991142-maree-du-siecle-infos-images-direct-mer-ocean)


A sa hauteur la plus grande, la "marée du siècle" redonne au Mont son caractère insulaire (Internet)


Vu des airs, le Mont apparaît dans toute sa complexité architecturale. De bas en haut de l'image, on reconnaît successivement La Merveille (au nord) avec le cloître et le grand réfectoire, le parvis et l'église abbatiale, orientée traditionnellement d'est (choeur de l'église) en ouest. Le bourg s'enroule de la gauche (est) au sommet de l'image (sud). La porte fortifiée de l'entrée est au sommet au centre de l'image. (http://www.ouest-france.fr/grandes-marees-le-mont-saint-michel-et-saint-malo-vus-du-ciel-3203600)


Bagnoles de l'Orne est l'unique station thermale de l'ouest de la France et un centre de villégiature de la Basse Normandie, au milieu de l'immense Forêt des Andianes. Nous y avons trouvé un gîte très agréable, où le patron cuisine les innombrables champignons cueillis dans la forêt.


7e jour: de Bagnoles-de-l'Orne à La-Celle-Saint-Cyr. - Ce sera la dernière découverte importante du voyage: la cathédrale Notre-Dame de Chartres. Le pays aux environs de Chartres est plutôt plat, mais depuis le bus, nous n'avons pas ressenti ce que les pèlerins racontent: la découverte de la flèche de la cathédrale au-dessus des champs de blé, tout d'abord à peine visible, puis de plus en plus importante au fur et à mesure de l'approche. Ce que nous découvrons après avoir parqué le bus n'est pas vraiment très impressionnant: depuis une place ouverte, l'église se dresse au-dessus d'un alignement de maisons de deux ou trois étages. Difficile de croire que cette cathédrale, construite au plus fort de la période gothique (XII - XIII ème siècle) qui vit fleurir les églises les plus importantes du nord de la France, était la troisième plus haute de France ! Ce qui frappe en face de cette cathédrale, c'est la dissymétrie de ses clochers: le clocher nord très ouvragé, et le clocher sud beaucoup plus sobre, comme s'il n'avait pas pu être aussi bien décoré que l'autre. Notre-Dame de Chartres est un centre de pèlerinage très important depuis le Moyen-Âge, notamment à cause de la relique du voile de la Vierge,  offert à Chartres déjà avant la construction de la cathédrale actuelle. A l'intérieur de la cathédrale, un labyrinthe sur le sol de la nef permet au pèlerin d'accomplir un "pèlerinage sur place" en suivant les marques sur le sol. Mais le plus connu à propos de cette église remarquable est sans doute l'ensemble exceptionnel de vitraux, miraculeusement préservés depuis le XII ème siècle, avec cet étonnant bleu intense connu depuis sous le nom de "bleu de Chartres". Après cette visite qui laissa en chacun de nous une belle impression de sérénité, nous fîmes un petit tour dans la vieille ville de Chartres, avant de partir vers notre prochain hébergement dans un petit village perdu au milieu des campagnes de l'Yonne, la Celle-Saint-Cyr. Sans doute était-ce le nom de cet hôtel qui nous avait séduit: "la Fontaine aux Muses"... Et ses murs couverts de lierre ajoutaient visuellement à l'aspect plutôt mystérieux du lieu.

La cathédrale Notre-Dame de Chartres


Façade principale, tournée vers l'ouest, avec les deux clochers dissymétriques. Début des travaux de restauration, prévus pour se terminer en 2016.

Le grand labyrinthe. Normalement, cette partie de la nef est couverte par les chaises. Celles-ci sont retirées une fois par semaine, le vendredi. Et nous étions là justement un vendredi ! (http://cathedrale.chartres.free.fr/pg35.htm)


La rosace Nord avec ses cinq lancettes


Détail d'un vitrail, représentant Thibault VI de Blois. Noter la grande expressivité des personnages, obtenue par le dessin et le mouvement des bras, et la profondeur des bleus. (Wikimedia Commons, photo de Vassil)

Symbolique de la Passion, avec la descente de la croix. Vitrail du XIIIe siécle. (Wikimedia Commons, photo de Mossot)

Portail de l'entrée latérale au sud


Contreforts et arcs-boutants sur la façade sud

La vieille ville de Chartres, le long de l'Eure

8e jour: de la Celle Saint-Cyr à Genève. - Départ avec en tête le seul souci de rejoindre Genève dans les meilleures conditions. Les autoroutes étaient peu chargées et le trajet se fit sans problème. Mais dans notre hâte, nous avons négligé le détour par Troyes, pourtant si proche, et perdu ainsi l'occasion de découvrir la merveilleuse vieille ville avec ses maisons à colombages, et le moulin de Dosches, construit en 2007 sur le modèle de ceux existant dans l'Aube au 18e siècle. Mais nous avions probablement déjà "fait le plein" de découvertes pour ce voyage. Ce sera pour un autre voyage, peut-être... Bref arrêt à Dôle, la ville natale de Louis Pasteur, puis sur la très intéressante aire du Jura sur l'autoroute A39. 
Ainsi se termine un long périple à travers la moitié nord de la France, avec beaucoup  de découvertes tant touristiques que culinaires. 

Dôle


Aire de repos "Jura", autoroute A39