mercredi 26 février 2014

Séance du 11 février 2014

2005-2013 : Panorama de quelques voyages en Europe et en Asie
par Aude Seigne

Grande voyageuse depuis son plus jeune âge, Aude Seigne a choisi de nous présenter un panorama de quelques-uns de ses voyages entre 2005 et 2013, sous forme d'un vaste panorama que l'on pourra parcourir, depuis les lieux les plus éloignés en revenant vers les plus proches. "Il est important de résister à cette idée qu'il est complètement normal de faire 15 heures d'avion pour se retrouver à peu près n'importe où sur Terre dans un contexte complètement différent. ... L'exotisme peut se trouver au pas de sa porte". Loin d'un récit exhaustif de chaque voyage, elle a procédé par petites touches impressionnistes, mettant en évidence avant tout un instant ou un lieu particulier qui ressortait dans sa mémoire. Un peu comme elle l'avait fait dans son livre, Chroniques de l'Occident nomade, qui lui avait valu le Prix Nicolas Bouvier en 2011. Les 23 photos présentées ci-dessous résultent d'un choix fait par Aude Seigne elle-même, parmi les quelque 130 photos constituant sa présentation.

Corée du Sud (fin mars 2013) - A partir de la capitale Séoul, voyage vers le centre (Gongju) puis sur la côte ouest du pays (Daecheon Beach, Mokpo), la côte est (Busan), l'île de Jeju, avec ses parcs naturels et ses parcs à thèmes, et pour terminer avant le retour à Séoul: Gyeongju, au nord de Busan. 

Face à la ville moderne de Gongju, de l'autre côté de la rivière, reste de la muraille et de la forteresse de l'époque Gongseansong, quand Gongju était capitale du royaume Paekche.


Gongju (Corée du Sud)

Sur la très populaire île de Jeju, qui accueille près d'un million de visiteurs par an, une des cascades du parc naturel de Seogwipo, avec un groupe d'écoliers posant pour leur photo de classe.


Cascade près de Seogwipo, sur Jeju

Au-dessus de Gyeongju, sur le chemin boueux qui, dans la montagne, mène vers le Bouddha doré Seogkuram, datant du 7e siècle. Moment magique dans la brume et la pluie.

Gyeongju, sur la route vers le Bouddha doré du 7e siècle

Thaïlande (2012) - Avec Bangkok comme point d'arrivée et de départ, montée vers le nord du pays vers Sukhothai, l'ancienne capitale du Siam, puis Chiang Mai et Chiang Rai, encore plus au nord, proche de la frontière avec la Birmanie et le Laos. Retour dans le sud, dans l'île de Koh Phayam, sur la côte ouest, tout près de la frontière avec la Birmanie.


Bangkok (Thaïlande), contrastes sur le Chao Praya

A Chiang Rai, le "temple blanc" (Wat Rong Khun), a été créé par l'artiste Chalermchai Kositpipat en hommage au roi actuel de Thaïlande, Rama 9.

"Temple blanc" à Chiang Rai (nord de la Thaïlande)

Un restaurant improbable sur la route de Chiang Rai

L'île de Koh Phayam est peu connue, et donc à l'écart des grands flux touristiques. Pour 500 bahts (env. 14 chf) on peut louer un bungalow dans la tranquillité absolue: pas de voiture, très peu d'électricité, moto-taxi depuis l'embarcadère, seulement deux bateaux par jour... vraiment un autre monde. 

Bungalow à Koh Phayam

Retour à Bangkok,avec la visite du supermarché de l'informatique, où l'on trouve tout ce que l'on peu imaginer en informatique, y compris les copies et les faux les plus criants, et même un faux Apple Store!...

Bangkok, supermarché de l'informatique

Inde (2007) - Inde, paradis photographique, avec des couleurs partout, en particulier sur les vêtements des femmes. Depuis Delhi, montée vers le nord-ouest, vers la frontière indo-pakistanaise à Whaga, puis à Amritsar avec son Temple d'Or des Sikhs, puis Daramsala, lieu de résidence du Dalaï-Lama. Descente vers l'ouest, par Bikaner, le désert du Thar, Jaisalmer, puis Jodhpur et Udaipur avec leurs forteresses et palais somptueux. Vers l'est à Agra et le Taj Mahal, et comme point à l'extrême est de ce tour, Varanasi (Bénarès), sur le Gange. Retour vers Delhi. 

A Whaga, l'un des seuls points de passage entre l'Inde et le Pakistan, des joutes verbales ont lieu à chaque relève de la garde entre Indiens ("Vive la terre des Hindous!") et Pakistanais ("Il n'y a d'autre dieu qu'Allah!")


Frontière entre Inde et Pakistan à Whaga. Joute oratoire

A Amritsar, le Temple d'Or se dresse depuis 1601 à l'endroit même où le premier Sikh venait méditer. Le sikhisme est une religion monothéiste fondée au XVe siècle, qui mélange la mystique soufie de l'Islam et l'hindouisme. Le fondateur était notamment opposé au système des castes. Les Sikhs ont une excellente réputation, et ils sont souvent employés comme chauffeurs car ils ne fument pas et ne boivent pas d'alcool.

Temple d'Or à Amristsar

Trip de trois jours à dos de chameaux dans le désert du Thar, entre Jaisalmer et la frontière pakistanaise. Désert pas si désert que ça, avec cet homme sorti de nulle part sur son vélo!

Désert de Thar, entre Jaisalmer et la frontière pakistanaise

A Varanasi (Bénarès), la sérénité absolue d'un lever de soleil sur le Gange

Lever de soleil sur le Gange à Varanasi

Syrie (2008) - En stage d'étude à Damas dans le cadre de sa formation en lettres, Aude Seigne travaille au Musée National sur les tablettes sumériennes trouvées dans le nord-est du pays, à Mari notamment. Elle en profite pour visiter Damas, puis Alep au nord, et enfin Maalula, à l'ouest de Damas, l'un des rares villages où l'on parle encore l'araméen, le langage du Christ.

A Damas, la grande mosquée des Omeyyades est un des plus impressionnants monuments de la capitale. La grande cour paraît luisante tant elle est lisse.


Damas, cour de la mosquée des Omeyyades (Syrie)

Le lit d'une rivière au centre de la grande artère venant de la frontière avec le Liban et passant devant le Musée National à Damas (à droite). Au fond, le centre ville et la vieille ville.

Devant le Musée National (à droite) à Damas

Dans la chaîne de montagne entre la Syrie et le Liban, Maalula est un de ces villages où l'on parle encore l'araméen, ou le néo-araméen. Le monastère de Mar Takla est construit autour du tombeau de Sainte Thècle, princesse séleucide et disciple de Saint Paul.

Maalula (Syrie)

Europe - L'exotisme existe aussi en Europe. Au fil des années, pérégrinations vers l'Europe centrale (Roumanie, Slovaquie, Pologne, Allemagne), vers la mer du Nord (Hollande, Belgique) et l'Atlantique (France, Portugal), ou encore l'Italie et pour terminer la Suisse. Une petite sélection de quelques lieux emblématiques de cette diversité européenne.

A Oradea (Roumanie), tout près de la frontière hongroise, une proximité qui en fait la ville la plus prospère de Roumanie, malgré l'aspect un peu délabré de ces immeubles d'un autre époque..

Oradea (Roumanie)

A Varsovie (2013), reflet de la bibliothèque universitaire "verte".

Varsovie, bibliothèque universitaire

Francfort (Allemagne): vue depuis l'auberge de jeunesse: tout d'abord les maisons du quartier chaud, et au-delà, les nouveaux gratte-ciels du quartier des affaires.

Francfort, à la frontière entre "red light district" et quartier des affaires

Heidelberg (Allemagne): les rives herbeuses du Neckar, avec le château d'Heidelberg dans le fond, sont le lieu de rencontre traditionnel des étudiants. Quelle meilleure invitation à la détente par une belle après-midi ensoleillée? 

Heidelberg, le long du Neckar

Rotterdam (Hollande): envoyée en reportage pour une semaine, il fallait trouver un sujet, alors pourquoi pas le grand port de Rotterdam, si fascinant? Vue des constructions depuis l'hôtel Maritime - un hôtel de marins

Rotterdam

Saint-Malo (France): la grande plage au coucher du soleil, quand les nuages rendent tout plus dramatique.

Saint-Malo (France)

Retour en Suisse, à la Swiss Miniature à Melide (Tessin). Les moineaux, le petit Chinois avec sa casquette de yachtman, l'affiche de hamburger... le château de Lenzbourg (?) prend soudain une toute autre allure.

Swiss Miniature à Melide

Et pour terminer au plus proche, la chaîne du Jura et sa couronne de nuages, depuis un bateau de la CGN. La douceur de ce paysage lacustre peut-elle rendre cette vue exotique pour un Asiatique, comme la simple cascade près de Seogwipo, sur l'île de Jeju, en Corée du Sud, avait paru exotique à notre voyageuse genevoise ?

Lac Léman

Le panorama prend fin ici, du plus lointain au plus proche, en gardant à tout moment l'oeil ouvert pour capter les différences, l'insolite - ce que l'on n'attendait pas. Voyager en se laissant surprendre.



lundi 24 février 2014

Séance du 7 janvier 2014

De Kiev à Odessa en descendant le Dniepr
Par Josy Ponti

Au moment où l’Ukraine traverse une période si troublée de son histoire, où tant d'Ukrainiens ont perdu la vie dans leur combat pour une existence plus juste dans un pays sans corruption et simplement gouverné par les lois d'une constitution plus juste, il peut être bon et rassurant de tourner son regard vers une Ukraine encore resplendissante et en paix avec elle-même sous le soleil de l’été 2013

Le voyage que Josy Ponti a fait avec des amis comprenait une visite de Kiev, suivie d’une descente en bateau du Dniepr jusqu’à la Mer Noire, avec une halte en Crimée puis une visite d'Odessa pour terminer.



L’Ukraine est le 2ème pays d’Europe en superficie, avec une population de 45 millions d’habitants. Il a été traversé de tous temps par différents peuples, notamment par les Varègues depuis le Nord, les Tatars et les Mongols depuis l’Est, et les Grecs et les Turcs depuis le Sud.

Kiev - La capitale de l'Ukraine, avec ses 2.8 millions d'habitants, se répartit sur les deux rives du fleuve, mais c'est sur la rive droite, avec ses 7 collines boisées, que se trouve la partie historique. Le quartier populaire et commerçant du Podil se trouve au bord du fleuve, la ville haute regroupe les institutions religieuses, et entre les deux se trouve l'aristocratie. Après le monument aux fondateurs de Kiev et l'église de Saint-Nicolas au bord de l'eau, visite du Monastère Saint-Michel aux Coupoles d'Or, datant de 1108, détruit par les Soviétiques en 1937 et reconstruit à l'identique en 2001. Devant le monastère, imposant bâtiment du Ministère des Affaires Etrangères, construit par les Soviétiques à la place d'une église, et groupe monumental avec les statues de la princesse Olga, régente de Kiev de 945 à 964, des moines Cyrille et Méthode et de Saint-André. Descente vers le Podil par la belle "descente Saint-André", avec la maison de l'écrivain Boulgakov, auteur de "Le Maître et Marguerite". Très belle église baroque Saint-André. Retour sur le sommet de la colline vers la Cathédrale Sainte-Sophie et la Tour de l'Horloge, puis vers l'Université Chevtchenko et l'Opéra. La Place Maydan, dans la ville moderne, est le lieu de tous les rassemblements et le centre vivant de la capitale. Non loin de là, le stade du Dynamo de Kiev, où eu lieu pendant en 1944 le "match de la mort" entre une équipe allemande et une équipe de prisonniers ukrainiens. La victoire ukrainienne entraînera des représailles et la mort de 4 joueurs ukrainiens. La visite se poursuit par la Laure des Catacombes, un remarquable ensemble religieux où se regroupent monastères et églises. On citera l'Eglise de la Dormition, l'église sur le porche, ou encore l'église-réfectoire des Saints-Antoine-et-Théodose. Avant de quitter Kiev pour descendre le fleuve, visites du marché Bessarabsky et du musée de la Grande Guerre Patriotique.

Vue générale de Kiev (Google Earth)

Hommage aux fondateurs de Kiev


Eglise Saint-Nicolas sur l'eau


Saint-Michel aux Coupoles d'Or


Monastère Saint-Michel aux Coupoles d'Or


Ministère des Affaires Etrangères, bel exemple d'architecture de l'époque soviétique


La Princesse Olga, Cyrille et Méthode, et Saint André


La Côte Saint-André, dans le quartier historique du Podil


Eglise Saint-André


Eglise-musée de Sainte-Sophie


Université Tarass Chevtchenko


La Maydan - la Place de l'Indépendance


L'Eglise sur le Porche


Eglise de la Dormition


La Laure des Catacombes


Le fleuve vu depuis la Laure des Catacombes


Au marché Bessarabsky, le lard gras traditionnel


Monument en mémoire de la Grande Guerre Patriotique (2ème Guerre Mondiale)


Le Princess Dniepr commençant la descente du fleuve


En descendant le Dniepr - Le fleuve Dniepr prend sa source à 300 km au nord-ouest de Moscou et se jette dans la Mer Noire. Long de 2290 km, c'est le troisième plus long fleuve d'Europe, après la Volga et le Danube. Son parcours en Ukraine est de 1095 km. Ses deux affluents les plus célèbres sont la Berezina et le Pripiat (Tchernobyl). Fleuve de plaine, sa pente est faible et la vitesse du courant réduite. De grands barrages ont été construits à l'époque soviétique et 5 grandes écluses permettent la circulation des bateaux. Séparant les plaines s'étendant à l'est vers la Russie des régions plus accidentées de la rive ouest, il divise le pays en deux parties bien distinctes.
Au cours de la descente en bateau, quelques haltes permettent de découvrir le musée dédié au grand poète ukrainien Tarass Chevtchenko, près de la grande écluse de Kanev, ou des sites abritant quelques représentations à l'usage des touristes (choeurs d'enfants, démonstrations équestres de quelques cosaques notamment). Vers le bas du fleuve, la ville de Kherson offre quelques sites intéressants, comme la cathédrale Sainte-Catherine, avec le tombeau du Prince Potemkine, l'un des amants de la Grande Catherine de Russie et grand développeur des steppes sous-peuplées du sud de de l'Ukraine, et le siège sur lequel s'asseyait Catherine la Grande. L'impératrice avait rêvé de créer ici une "Saint-Pétersbourg du sud". L'estuaire du Dniepr porte le nom de liman. 

Les écluses sur le Dniepr entre Kiev et Kherson


L'écluse de Kanev, en entrant dans le Réservoir de Krementchouk


A la gloire du grand poète ukrainien Tarass Chevtchenko


Maison traditionnelle à côté du Musée Tarass Chevtchenko près de Kanev


Le Dniepr à travers les plaines de l'est de l'Ukraine


Même le long du Dniepr....


Chants d'enfants au village Olmenik


Représentation "touristique" par un groupe de Cosaques sur l'Ile de Khortitsa


Coucher de soleil sur le liman du Dniepr


La Crimée - Depuis l'estuaire du Dniepr, le bateau s'engage dans la Mer Noire vers Sébastopol, porte d'entrée en Crimée. La Crimée est une république autonome de l'Ukraine, qui a appartenu successivement à l'empire ottoman, à l'empire russe, puis à l'URSS. Une guerre terrible (plus de 500'000 morts) a secoué cette péninsule en 1853-1856, quand une coalition des Ottomans, des Anglais, des Français et des Sardes s'est opposée à l'Empire russe; la victoire finale est revenue à la coalition et s'est concrétisée dans le Traité de Paris de 1856, qui aboutit notamment à la reconnaissance de l'autorité des Ottomans sur les détroits (Bosphore et Dardanelles). 
Cette grande péninsule a été mise en valeur par les Cosaques. La moitié nord de la péninsule, plutôt plate, est vouée à l'agriculture, alors que la côte sud-est sur la Mer Noire, avec sa chaîne de montagnes et ses petites villes côtières, est devenue une zone de villégiature très prisée des Russes, puis des Soviétiques. Le grand port ukrainien de Sébastopol, avec ses huit baies en eau profonde, a toujours eu une vocation militaire; il est en partie loué aujourd'hui à la Russie qui y maintient sa flotte de la Mer Noire, y compris quelques sous-marins atomiques.
La visite de la ville comprend notamment la cathédrale Saint-Vladimir, et le musée de la résistance, où se trouve le grand panorama du siège de Sébastopol en 1854-1855 peint par Franz Roubaud. La victoire finale revint à la coalition qui, sous le commandement du général français Mac-Mahon, qui prononça à cette occasion son fameux "J'y suis, j'y reste!", réussit à mettre en fuite les troupes russes. 
En route vers Yalta, arrêt à Bakhtchysaraï, pour visiter le palais des Khans, vestige de la période ottomane, puis les habitations troglodytes et le petit monastère d'Uspenskiy, suspendu dans la paroi rocheuse.
La côte vers Yalta est appelée la Côte d'Azur russe, avec ses paysages méditerranéens et ses nombreux palais, attestant de la présence russe dès la fin du XIXe siècle. Parmi ceux-ci, le Palais de Livadia, résidence d'été du dernier tsar de Russie Nicolas II, et où furent signé en 1945 les Accords de Yalta entre Roosevelt, Staline et Churchill, qui réglèrent la politique des Alliés pour hâter la fin de la guerre et organiser le sort de l'Europe après la chute du IIIe Reich. C'est à Yalta aussi que Tchékov termina sa vie et y écrivit sa "Cerisaie". Sa présence est commémorée par sa statue et celle de la "Dame au petit chien", une autre de ses oeuvres célèbres.
Retour à Sébastopol pour ensuite voguer vers Odessa.



Le fort protégeant l'entrée du port de Sébastopol


Entrée dans le port de Sébastopol

Accostage


La Cathédrale Saint Vladimir à Sébastopol


Le Musée de la Résistance


Diaporama du siège de Sébastopol en 1854-1855, par le peintre Franz Roubaud


Sous-marins russes à Sébastopol


Sur la route de Sébastopol à Bakhtchysaraï: monastère d'Uspenskiy

Le Palais des Khans à Bakhtchysarai

Le salon des femmes

Sur la route de Yalta

Sur la route de Yalta, le "Nid d'hirondelle"

Le Palais de Livadia à Yalta

La salle où furent signés les Accords de Yalta entre Roosevelt, Staline et Churchill, le 11 février 1945

Anton Tchékov

 La "Dame au petit chien" selon Tchékov


Au revoir Yalta

Odessa - Cette ville d'un million d'habitants est perchée sur un plateau dominant le port, dont l'accès était pendant longtemps très difficile. On y a finalement construit de vastes escaliers, les Escaliers Potemkine (hommage au film "Le cuirassé Potemkine") qui permirent un accès spectaculaire à la ville. Odessa est le grand port marchand du Nord de la Mer Noire.
Au sommet des escaliers Potemkine, on découvre la statue du Duc de Richelieu, premier gouverneur d'Odessa. Les maisons offrent de très belles façades ornées et peintes de couleurs pastels. On y découvrira quelques parcs, une rue piétonne, une galerie couverte du XIXe siècle avec ses commerces, de nombreux lieux de cultes orthodoxes, une mosquée, une synagogue, témoignant de la diversité de la population. Au pied de la statue de Catherine II, une cérémonie dont on ne peut dire si elle est religieuse ou culturelle ouvre une fenêtre sur les traditions populaires. L'Opéra, construit par les architectes de l'Opéra de Vienne, est considéré par certains comme le plus bel opéra du monde - mélange de baroque viennois, de renaissance italienne et de rococo français. Il contient 1664 places et possède un lustre de 2.2 tonnes, de 9 mètres de haut et de 4 mètres de diamètre.
C'est sur cette dernière vision grandiose que s'achève ce voyage riche en découvertes, qui a donné de l'Ukraine une vue particulièrement attachante.


Arrivée à Odessa

Montée des célèbres escaliers Potemkine, depuis la Gare Maritime vers...

... la Place de Richelieu

Devant l'Opéra
 
Façade typique d'Odessa

Manifestation devant la statue de Catherine La Grande

L'Opéra d'Odessa

La salle de l'Opéra

Le port de plaisance d'Odessa