par Lily-Marie Johnson / Maître Ming Qi
Au cours du printemps 2010, Lily-Marie Johnson, nonne bouddhique sous le nom de Maître Ming Qi, s'est rendue au Bhoutan, pays où l'on pratique le bouddhisme tantrique, une forme de bouddhisme originaire du nord de l'Inde et pratiquée dans les pays de l'Himalaya (Tibet, Bhoutan, Sikkim, Népal).
Source pour la carte: Lonely Planet
Après des visites de monastères, en particulier d'un monastère de femmes haut perché dans la montagne, ce fut le moment fort de ce voyage: le Festival de Paro (Paro Tshechu). Dans la cour du dzong de Paro (Rimpung Dzong, Paro), certains habitants et les moines exécutent des danses traditionnelles très hautes en couleurs, au son de petits orchestres marqués par le son des percussions et des longues trompes. Ces danses très anciennes doivent honorer le fondateur du bhouddisme tantrique au Bhoutan, Gourou Rimpoche, au VIIème siècle.Seuls les moines, à pieds nus, le visage revêtu de masques de singes, d’oiseaux, de divinités grimaçantes, exécutent des danses qui sont aussi exorcismes, incantations et méditation, au son des tambours qui éloignent les démons. L'un des personnages est particulièrement impressionnant, avec son masque énorme et surtout sa très haute taille. On se demande comment un tel personnage peut se mouvoir. Le point fort du festival est le déroulement du grand thangka, un immense tableau de toile suspendu à la façade d'un bâtiment et représentant les symboles et les personnages essentiels du bouddhisme tantrique.
Veuillez noter: en cliquant sur les photos, pouvez les agrandir.
Le dzong (palais-monastère) de Paro
Monastère de femmes, accroché dans la montagne, oû Maître Ming Qi a été reçue par les nonnes.
Le dzong de Rimpung, à Paro, où a eu lieu le festival
Danses traditionnelles et sacrées
Les personnages aux masques d'animaux
Le très grand personnage masqué (d'une hauteur de plusieurs mètres)
Exposition du grand thangka de Paro: point fort du festival.
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