jeudi 12 juin 2014

Séance du 13 mai 2014

Afrique du Sud: Le Cap et la Réserve de Kwandwe
par Michael P. Brown

Il s'agit ici d'un voyage de travail au Cap effectué il y a 10 ans, auquel s'est ajouté une visite à la réserve d'animaux privée de Kwandwe, au nord-est de Port Elisabeth.
L'Afrique du Sud est une république dont la superficie (1'221'000 km2) la place en 25ème position parmi les pays du monde, alors que sa population de 52.9 millions d'habitants la classe également en 25ème position. Trois capitales: Pretoria comme capitale administrative, Le Cap comme capitale législative, et Bloemfontein comme capitale judiciaire. 79.2 % de la population est noire, 9.4 % blanche, 8.8 % métissée, et 2.6 % indienne. Il existe 11 langues officielles.


Le Cap. - La ville compte 850'000 habitants, et l'agglomération atteint 3.5 millions d'habitants, dont 20% de blancs, 35 % de noirs et 44 % de métis. On y parle en majorité l'anglais, suivi de l'afrikaan. Le Cap de Bonne Espérance (situé à quelque 60 km au sud de la ville) a été découvert par Vasco de Gama en 1488.



La ville est dominée par la Montagne de la Table (1084 m.). 


Le Cap se situe à quelque 9'000 km de la Suisse, avec seulement une heure de décalage horaire.



Le port du Cap est toujours en activité, mais celui de Durban est le plus important du pays.


Vue d'une autoroute urbaine qui n'est pas terminée


Le fort a été construit par les Hollandais vers 1680 pour se protéger contre les attaques anglaises et contre les indigènes




La cathédrale Saint Georges, qui fut un foyer de résistance contre l'apartheid. Desmond Tutu y devient évêque en 1966 et y conduit la lutte contre l'apartheid.


L'Hôtel de Ville du Cap, d'où Nelson Mandela tint son premier discours après sa libération.


Le "District 6", qui était à l'origine un quartier animé où vivaient plusieurs communautés, a été vidé de ses habitants pour être réservé comme terrain de développement pour les Blancs en 1966. Les Noirs ont été déplacés vers des townships (bidonvilles) et leurs agitations rasées.


...mais rien n'a été construit depuis et les terrains vagues sont restés en l'état.


Ce pic qui domine la ville, le Lionshead, doit son nom à sa forme de tête de lion. 



Le "City Bowl", amphithéâtre naturel où se trouve le centre historique de la ville.



La file des touristes qui attendent pour prendre le téléphérique vers la Montagne de la Table.



Cette banlieue est coincée entre la mer et la montagne. C'est là, vers ces belles plages, que résident surtout les Blancs riches.


La mer est dangereuse, avec les requins qui parfois s'approchent du bord de la plage. Ce panneau met les baigneurs en garde. Mais la mer est aussi froide et les courants augmentent encore le danger.


Dernier regard vers la Montagne couverte une nouvelle fois de nuages. Selon une enquête récente (http://glamroz.com/cnn-money-beirut-is-1-best-city-in-the-world-to-invest/), Le Cap est les seconde meilleure opportunité pour celui qui voudrait investir son argent avec le meilleur retour sur investissement pour les prochaines années, juste après Beyrouth.


Le voyage se poursuit par un bref vol vers Port Elizabeth, puis un trajet en voiture vers la réserve privée de Kwandwe.


Cet ancien domaine agricole a été transformé en réserve pour animaux en 1970. Les bâtiments agricoles ont tous été détruits et la nature est retournée à l'état sauvage. Dans ce très vaste domaine de 22'000 hectares, seules 22 chambres sont disponibles, réparties en quatre petits ensembles de style Relais et Châteaux, ce qui représente le meilleur rapport surface de réserve / nombre de visiteurs en Afrique du Sud. On y vient pour y voir les "big five", soit les éléphants, les rhinocéros bruns et blancs, les lions, les guépards et les buffles. Mais bien d'autres animaux habitent ces vastes espaces, comme les girafes, les zèbres et toutes sortes de gazelles. (Pour avoir un bon aperçu, voir la brève vidéo à l'adresse  http://www.kwandwe.com/about/about-kwandwe.htm)


Dans cette immensité vierge, les logements sont constitués de lodges pour les services communs..



... où l'on peut profiter du luxe et de tout le confort...





... mais pour rejoindre les "chalets" où l'on dort, il faut toujours se faire accompagner avec un employé armé d'un fusil, car les animaux sont sauvages, en liberté, et donc susceptibles de venir soudain croiser votre chemin lorsque vous retournez à votre chambre !


La visite de la réserve se fait toujours en voiture, avec un chauffeur et un "tracker", posté à l'avant du véhicule pour mieux observer les traces des animaux et diriger la voiture dans leur direction. 



Les girafes déambulent gracieusement, donnant au paysage une touche unique d'élégance sur ces terres sauvages.



Une mère rhinocéros brune avec son petit: attention à ne pas se trouver entre elle et son petit, sinon elle devient vraiment dangereuse. Si l'on reste toujours dans le véhicule, il n'y a pas de danger: les animaux sont habitués à voir passer ces petits paquets de touristes. Mais il faut toujours garder en mémoire que ce n'est ni un zoo ni un parc animalier comme on les connaît en Europe, mais bien un vaste étendue sauvage où les animaux sont libres et chez eux.



Lion dévorant une carcasse de girafe, morte de mort naturelle.



Chacal surpris le long du chemin. La photographie est relativement facile, car les animaux sont très proches du véhicule, mais une bonne photo reste comme toujours le fruit d'un mélange de talent, de technique et de chance.

Pendant le safari, cela fait du bien de faire une pause, car le départ a été très matinal (4 heures du matin!), pour respecter les horaires des animaux.

Les véhicules sont des Toyota Land Cruiser transformés, prévus pour 6 personnes, avec des places en gradins pour offrir une bonne visibilité à chacun. Tout à l'avant, au-dessus de la roue gauche, le siège du "tracker", offrant le meilleur point de vue pour "lire" la piste.

Parmi les 5 grands, les zèbres font figure de gentils innocents, mais ils offrent pourtant une belle touche de pittoresque.



Moins innocents, ce couple de guépards, à peine visibles dans la savane.



Un gnou soudain détale à l'approche du véhicule.



Les guépards semblent ignorer complètement les visiteurs.






La piste continue, s'enfonçant dans des vallons d'où peuvent surgir à tout moment un animal. Le "tracker" observe attentivement... 



...soudain il signale un éléphant !


Avec le chauffeur, plus loin, il descend du véhicule pour chercher d'autres traces...



... et voilà un beau spécimen qui se rafraîchit, bientôt suivi par d'autres...



... mais tout à coup, un individu est en travers du chemin, menaçant: le moment de faire très rapidement machine arrière !



La piste continue, chacun guette la prochaine apparition.



L'immensité sauvage est peut-être tout aussi impressionnante que les animaux eux-mêmes.



Une autruche, surprenante par sa taille, sa démarche, ses cuisses puissantes qui lui permettent de courir très rapidement à travers la brousse, mais elle est totalement incapable de voler.



Ce lion en fin de journée ne chasse pas, il regarde passer la voiture, nonchalant, probablement repus.

 

La longue visite à travers la réserve touche à sa fin, c'est le moment de l'apéritif que le chauffeur (avec sa veste brune et son chapeau blanc) vient de tirer du coffre. Nul doute que ce verre-là a un goût bien différent des apéros habituels, et laissera longtemps dans la mémoire le souvenir d'un moment d'exception.



Un dernier regard sur cette magnifique nature vierge, et trop tôt ce sera le retour vers l'Europe !
Merci à Michael Brown d'avoir partagé ces moments avec nous.



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